Le Yawara-Undo est une méthode particulière de mouvements et postures appliqués aux lois du Tao, en tenant compte des facteurs essentiels Yin et Yang. Cette méthode a été introduite en France dans les années 1980, par Maître Francis VIGOUREUX (fondateur de la méthode BOZENDO).
La pratique du Yawara-Undo se décline en trois phases : la phase Yin (phase 1) de contractions musculaires mesurées combinées à l’expiration prolongée et suivie d’un temps d’apnée (phase 2) et la phase Yang (phase 3) de relaxation combinée à l’inspiration.
Les exercices sont diversifiés et se travaillent debout, assis et allongé. L’intensité évolue avec la pratique. Les débutants ressentent les effets vitalisants et fortifiants de Yawara Undo après quelques mois d’entrainements. À la longue, les exercices deviennent plus faciles à réaliser et le bien-être se fait sentir plus rapidement et dure plus dans le temps.
Le Yawara-Undo est une méthode rationnelle de maitrise de l’énergie vitale nécessaire à la vie. Cette énergie vitale Prana pour les hindous, Ki pour les japonais ou Ch'i pour les chinois, est connue depuis des milliers d’années par la tradition taoïste.
La tradition taoïste insiste particulièrement sur l’idée du Ki, matière première indifférenciée présente dans toutes les choses individuelles qu’elle forme. Toute chose manifestée est totalement soumise à l’alternance de deux phases opposées et complémentaires. Ces deux phases opposées de la manifestation du Ki sont le Yin et le Yang.
L’alternance des forces Yin et Yang est la base essentielle qui crée l’équilibre cosmique qui parait instable mais qui est, cependant, harmonieusement géré. Tout être vivant est une conséquence transitoire de cet équilibre cosmique.
Pratiquer une discipline comme le Yawara-Undo permet non seulement de pratiquer une gymnastique souple, comme l’indique son nom, mais aussi de travailler diverses modes de respirations : inhalation, exhalation et apnée, de manière dynamique en les combinant avec des mouvements et des postures variés.
Les KANJI du YAWARA-UNDO - par Stéphane HEINTZ
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